jeudi 24 novembre 2011

Les icônes byzantines, un art très réglementé qui rappelle étrangement le quotidien du monde Orthodoxe

Pour l'église Orthodoxe, L'icône joue un rôle d’intermédiaire mystique entre le monde terrestre et le monde céleste. L'icône n'est pas une "image pieuse" mais une fenêtre sur l'invisible dit Stenler. Pourtant, en 730, l'empereur byzantin Léon III d'origine d'Asie mineure, lui même venant de milieu proche de l'Islam, interdit les icônes. A cette époque, bien des icônes, fresques, mosaïques furent détruites, et de violentes persécutions s'en suivirent.  
Le VII ème concile qui réinstaura les icônes exigeât alors que l’iconographe respecte scrupuleusement certains canons. Ces canons concernent notamment la perspective inversée, avec des objets qui s'élargissent en s’éloignant du spectateur, cet espace diffère de l'espace terrestre, il est comme inaccessible au regard corporel. Aussi, les techniques de réalisation devaient suivre des règles extrêmement strictes et immuables sous pêne de sévère inquisition.
De la à croire que ce percept  conformiste s'est rependu particulièrement intensément dans la vie de tous les jours en Bulgarie, et notamment dans une réglementation aveuglément stricte qui bloque tout processus de création,  il n'y a qu'un pas, que je suis prêt à franchir.
En attendant, on trouve aujourd'hui pour quelques Lev devant la basilique de Sofia, des petites copies tout à fait adaptées à la décoration de la crèche de Noël !


Elle n'est pas canon mon icône ???

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